Comment sortir de la logique du chaos?

Publié le par tamba

Le Sénégal est confronté à la pire impasse de son histoire politique. D'un côté un Président têtu avec des partisans sans courage et sans honneur et de l'autre une opposition molle avec des alliés sans expériences et sans boussole.

Nous avons, aujourd'hui, le choix entre le chaos permenant et une paix des braves

Le chaos permenant n'est pas forcément le bain de sang, les pneus allumés ou les petits meurtres entre gens civilisés maquillés en bavures. Non. Le chaos c'est cette fracture qui existe entre les sénégalais qui crée les incompréhensions, nourrit les méfiances reciproques et rend impossible toute possibilité de dialogue constructive. Le Chaos c'est cette situation de ni paix ni guerre qui hypothèque notre avenir collectif et détruit nos espérances quotidiennes.

Il faut donc en sortir si on veut donner une chance à notre pays, abreger les souffrances de notre peuple.

Puisqu'il apparait évident qu'auncun groupe de sénégalais même avec la meilleure volonté du monde ne pourrait changer le cours de notre histoire collective sans un minimum de convergences et de consensus entre les différentes forces sociales, il est urgent de penser et de négocier une vraie paix des braves.Mais, dans un contexte aussi exacerbé que celui que nous avons aujourd'hui dans notre pays que peut-on faire pour y oparvenir?

D'abord reconnaitre, en toute bonne foi, que c'est le Président de la Republique, Maitre Abdoulaye Wade, qui detient la principale clé pour sortir de l'impasse actuelle.

Il lui suffirait de prendre un peu de temps pour comprendre qu'il ne peut y avoir de paix dans un pays où la possibilité d'altenance est otée à ceux qui sont sur la touche. L'hyperconcentration des pouvoirs entre les seules mains de l'actuel Président est un vrai obstacle à l'égalité des citoyens. Or il est souhaitable, dans un pays moderne que l'issue des compétions (électorales, professionnelles ou accadémiques) entre les citoyens dépendent des mérites personnelles et de règles suffisament claires et acceptables pour tous.

De ce point de vue, il aurait suffit que le Président Wade prenne l'initiative, maintenant, de rendre le processus electoral libre et transparent, qu'il nomme, pour ce faire, des personnes indépendantes et intègres aux postes de minitres de l'intérieur, de la justice et qu'il donne les moyens à la CENA (Commission Electorale Nationale) et qu'il veille au respect strict de la neutralité de l'administration publique pour qu'il soit possible de faire accepter à son opposition sa candidature qui semble, à leurs yeux, inacceptable.

Mais comment faire comprendre cela à un Président qui ne s'attarde sur aucune vérité que la sienne, qui est entourée de gens qui prefère garder leurs priviliges au detriment de leur conscience?

C'est cela toute notre équation actuelle.

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